Lorsqu’il est question de réduire les émissions de gaz à effet de serre (GES), le CN et Union Pacific sont sur la même longueur d’onde.

Les deux chemins de fer de classe 1 se sont unis en 2023 pour partager les coûts et les ressources associés à l’essai de carburants renouvelables sur deux catégories de locomotives. Le signal qu’ils envoient est clair : le chemin de fer est la façon la plus responsable sur le plan environnemental de transporter des marchandises par voie terrestre, et l’industrie ferroviaire s’unit pour trouver des solutions afin de réduire davantage son empreinte écologique.

Des essais plus efficaces et plus rapides grâce au travail d’équipe

« Pour nos intervenants, nos clients et les collectivités où nous exerçons nos activités, la collaboration avec Union Pacific et nos fournisseurs est réellement la meilleure chose à faire », explique François Bélanger, premier directeur principal Développement durable au CN. « Cette collaboration souligne notre engagement en tant qu’industrie à trouver des voies plus durables pour l’avenir. »

Recours aux essais stationnaires

Des essais stationnaires sur deux modèles de locomotive ont débuté en avril. Ces essais équivalent à faire fonctionner des moteurs de locomotive sur un tapis roulant en utilisant du carburant renouvelable. Les locomotives fonctionnent 24 heures sur 24, 7 jours par semaine, à des installations d’essai et de formation exploitées par MxV Rail, filiale de l’American Railroad Association (AAR), à Pueblo, au Colorado.

Les essais stationnaires devraient être terminés d’ici la fin de 2023 et permettront essentiellement de consolider des années d’essais sur voie sur environ huit mois.

Ces essais aideront à déterminer la faisabilité et l’efficacité d’utiliser des carburants renouvelables pour faire fonctionner deux modèles de locomotive Wabtec. L’objectif est de s’assurer que les carburants renouvelables ne compromettront pas la fiabilité des moteurs et qu’ils satisfont aux exigences de l’Environmental Protection Agency des États-Unis en matière d’émissions cibles.

Progression vers des objectifs climatiques partagés

Dans le cadre des efforts globaux de l’industrie, le partenariat entre Union Pacific et le CN est logique, car les deux entreprises partagent des objectifs et des stratégies climatiques semblables.

Les deux entreprises se sont engagées à atteindre des objectifs fondés sur la science de réduction des émissions de GES d’ici 2030, et, jusqu’à maintenant, sont les seuls chemins de fer de classe 1 qui se sont engagés à fixer un objectif de carboneutralité d’ici 2050.

« L’atteinte des objectifs climatiques de 2030 est une étape importante vers la décarbonisation de nos activités, déclare François Bélanger. Pour y arriver, nous devons agir dès aujourd’hui. »

Les carburants renouvelables joueront un rôle important dans la réduction de l’empreinte carbone de l’industrie ferroviaire. Grâce à eux, Union Pacific et le CN progresseront vers l’atteinte de leurs objectifs climatiques, travaillant en parallèle pour développer et tester d’autres solutions de propulsion à long terme.

« L’industrie examine d’autres modes de combustion pour les locomotives qui ne dépendent pas des combustibles fossiles, mais à l’heure actuelle, les solutions de rechange comme l’hydrogène ne sont pas commercialement disponibles », ajoute Mark Lutz.